Juliette CHERIKI-NORT

Et pour la plupart des chroniques, quelques ressources liées.

Chronique n°1/ Janvier 2025 - 1

Chronique introductive

Chronique n°2 / Janvier 2025 - 2

Qu’est-ce que le syndrome de manque de nature ?

• Un livret sur le syndrome de manque de nature auquel j'ai contribué. Il est diffusé par le FRENE, le réseau français d'éducation à la nature et l'environnement.
• Le site internet de Richard Louv, journaliste américain qui a contribué à populariser le syndrome de manque de nature.
• Le livre de Richard Louv, Une enfance en liberté. Protégeons nos enfants du syndrome de manque de nature édité en France par Leduc.

Chronique n°3/ Février 2025 - 1

La nature pour les tout petits

• Le livre Vive les microbes. Comment les microbiomes protègent la santé planétaire de Marie-Monique Robin aux éditions La découverte.
• Le film documentaire Vive les microbes de Marie-Monique Robin.
• Le site ressource national sur les 1000 premiers jours de la vie.
• Une crèche nature à Strasbourg.
• Une vidéo Dis-moi quels sont les avantages à aller jouer dehors ?

Chronique n°4/ Février 2025 - 2

Qu’est-ce qu’un « bain de forêt » ?

• Dans les Ardennes, la Marne et l'Aisne, je peux animer des bains de forêt. Voir la page liée sur ce site.
• Le livre du Docteur Qing Li Shinrin Yoku. L'art et la science du bain de forêt.
• La présentation de son livre dans une émission de France info où il est interviewé.
• Une interview du Docteur Qing LI dans la revue Plantes et santé.
• Une présentation du livre Le Shinrin Yoku en famille d'Isabelle Boucq, psychologue

Diffusée en janvier 2025, la première chronique visait à présenter les principes de cette émission et à me présenter. En voici le texte :

" Voici une nouvelle chronique à écouter sur Radio bouton et en podcast sur le site de la radio. J’ai décidé de l’intituler « La nature nous fait du bien ». Pas mal dans ce département des Ardennes qui a vu naître la revue nature La Hulotte, les clubs CPN, Connaître et Protéger la Nature, ou encore le Centre d’Initiation à la Nature de Boult-aux-Bois puis celle qui lui a succédé dans le même village d’Argonne, la Maison de la Nature.

Nature, nature… c’est vrai qu’on lui donne d’autres noms aujourd’hui. Certains préfèrent désormais parler du vivant, d’autres encore de biodiversité. Moi, j’avoue que le terme de nature me convient bien. J’entends par nature l’ensemble des êtres vivants (par exemple les bactéries, les champignons, les végétaux, les animaux dont les êtres humains que nous sommes) et les conditions de vie dont ils ont besoin pour vivre (l’eau, les roches, l’air, la température, la lumière, etc. etc.). Quand je parlerai de nature dans cette chronique, il pourra s’agir d’espaces naturels tels que les forêts et rivières mais aussi d’espaces plus domestiques, comme les parcs et jardins.

La nature nous fait du bien… En effet, de plus en plus d’études scientifiques et d’expérimentations concrètes montrent que la nature a un impact positif sur notre santé globale. A l’inverse, d’autres études montrent que le manque de contact avec la nature peut provoquer chez nous des problèmes de santé, c’est ce qu’on appelle le syndrome de manque de nature. J’aurai l’occasion de vous en parler dans une prochaine chronique. Je souhaite aussi vous faire découvrir différentes études ou initiatives qui favorisent le contact avec la nature et ainsi une meilleure santé des plus petits comme des personnes âgées. On parlera de cours d’écoles végétalisées, de jardins à l’hôpital, de bains de forêt, de prescription de nature… Mais attention, j’ai bien conscience que la nature ne nous fait pas que du bien et qu’elle comporte aussi des risques d’accidents ou d’infections. Nous aurons aussi l’occasion de parler de ces désagréments.

Ah, mais au fait ! Qui suis-je pour vous parler de tout cela ? Je suis née et j’ai grandi… à Paris ! Heureusement pour moi, un parc se trouvait en face de mon immeuble HLM et les voitures ne pouvaient qu’exceptionnellement circuler dans les ruelles de ma cité. Chez moi, il n’y avait pas de télé… et pas encore d’ordinateurs, de tablettes ou de smartphones comme aujourd’hui. Je passais donc énormément de temps à jouer dehors avec les copains et copines. On inventait tout un tas de jeux et on passait beaucoup de temps dans le parc où se situait d’ailleurs notre école. Par la fenêtre de mon appartement, je pouvais observer différents oiseaux, et pas que des pigeons ou moineaux, non, non ! Des mésanges charbonnières, des mésanges bleues, des rougegorges familiers, des chardonnerets élégants, des bergeronnettes grises, des pies bavardes, des mouettes rieuses ! J’en passe ! Grâce à eux, j’ai commencé à m’intéresser à la nature… et c’est comme ça qu’à 14 ans, je suis venue faire un camp nature avec le Centre d’Initiation à la Nature de Boult-aux-Bois. Je découvrais alors les Ardennes et le métier d’animatrice nature. J’y suis revenue passer mon BAFA et encadrer à mon tour des colos nature puis des classes de découverte et des sorties pour adultes. Ça fait désormais 30 ans que j’emmène des publics dans la nature… en tant qu’animatrice, formatrice et maintenant en tant que thérapeute. J’ai donc ainsi pu observer concrètement comment la nature pouvait nous faire du bien.

En attendant la prochaine chronique, n’oubliez pas d’inviter la nature dans vos vies ! "

C'est par ce genre de "coulées" sous les grillages, aménagées par le passage répété de "garnements", qu'enfant aussi j'accédais plus vite au parc urbain qui se trouvait en face de chez moi. Certes, c'est illégal et interdit... mais ça montre que les enfants vont jouer dehors et ça, c'est bon pour la santé.